Reniflage, pâmage, et mouchage garantis. Avis à la population féminine, je vous présente ce qui est à notre avis le film de filles de la rentrée car il réunit tous les ingrédients qui font vibrer la petite fibre midinette et sadomaso qu’on a toutes en nous (si, si faites pas vos timides). Voilà donc les 5 bonnes raisons donc d’aller voir le petit dernier de Maïwenn : Mon Roi.
Raison n°1 : Vincent. Bah ouais, franchement, rien que d’y repenser j’ai le palpitant qui s’emballe. Je commence sérieusement à croire que le monde féminin se divise en 2 catégories : celles qui se sont embéguinées de Vincent Cassel et les autres. Inutile de préciser dans quelle catégorie je suis :-). Je trouve cet acteur profond, puissant, criant de vérité, terriblement animal, et sexy. Et autant vous dire que dans ce film on frôle l’indécence… Il campe le rôle du roi des connards dans toute sa splendeur. Soumis à polémique, je reviens dessus plus bas car je suis de celle qui ne sont pas si catégoriques que ça. Je pense que c’est un homme…tout simplement. 😉
Raison n°2 : Louis. Bah ouais, franchement rien que d’y repenser j’ai le palpitant qui s’emballe. Je commence sérieusement à croire que le monde féminin se divise en 2 catégories : celles qui se sont embéguinées de Louis Garrel et les autres. Inutile de préciser dans quelle catégorie je suis :-). Ah mince, mais je me répète là non ?! Nan, plus sérieusement, pas les mêmes raisons pour que pour Vincent, mais là aussi, je troque tout homme du temps jadis et du temps du lendemain contre un p’tit Louis ! Alors lui est drôle, doux, nonchalant, bidonnant, pince sans rire, débonnaire, attachant et sexy bien sûr, dans le rôle du petit frère de celle qui subit donc les frasques du roi des connards.
Raison n°3 : pour être le témoin d’une histoire d’amour somme toute hyper intense quoi qu’on en dise. Pervers narcissique, manipulateur, prodigieux connard, sombre lâche, animal infidèle, immense sadique, qui détruit et essore littéralement toute l’énergie vitale de sa compagne. Voilà quelques termes que vous entendrez sur le personnage de « Georgio » que joue Vinz (oui, oui, « Vinz » ! Bah quoi ? C’est un intime maintenant vu l’alchimie qui s’est créée de manière évidente entre lui et moi pendant ce film…). Et en amoureuse éperdue et blessée, j’ai nommé Mme Emmanuelle Bercot, aka Tony, qu’on voit vibrer, souffrir, aimer, fondre, palpiter, s’abîmer, se désintégrer pour cet amour aussi fort que destructeur. M’ame Bercot qui a tout de même eu le Prix d’Interprétation Féminine au dernier Festival de Cannes s’il vous plaît !
Raison n°4 : par curiosité. Car vous avez certainement entendu, si vous êtes férues de cinéma comme moi, que le film, lors de sa première projection à Cannes, a été hué. Donc ça vaut le coup d’aller vous faire votre propre idée d’un film qui a fait polémique non ?
Raison n°5 : pour alimenter votre imaginaire romanesque et vous battre avec vos collègues à la cantine pour savoir si oui non Georgio est le roi des connards, si oui ou non il est ce pervers narcissique sadique, si oui ou non Tony est décidément une pauvre fille de se laisser faire comme ça alors que JAMAIS ô grand jamais nous, nous nous laisserions berner par ce merveilleux et odieux salopard. J’ai ma petite idée sur le sujet. Pour moi c’est malheureusement une histoire d’amour comme les autres avec son lot de joies, de complexité, de souffrance, de doutes, de trahison, de don de soi… Certain(e)s d’entre nous sont simplement prêt(e)s à aller plus loin que d’autres, voilà tout…
Par Mam’zelle SOU
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