Nous vous avions parlé sur nos réseaux sociaux du défi Cap ô pas Cap que plusieurs femmes se sont lancées : la Traversée à la rame en relais du Cap Horn à l’Antartique avec pas moins de 1500 kms à effectuer à la force des bras sur une planche que l’on appelle paddle board.

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Le projet global de Cap ô pas Cap dont la finalité est la protection durable des ressources en eau de notre planète regroupe 3 pôles: une approche sportive, des missions pédagogiques (avec des établissements scolaires) et des démarches scientifiques.

Le pôle sportif se découpe en 3 étapes: deux entraînements grandeur nature avec des distances de plus en plus grandes. La 1ère étape a déjà eu lieu fin juin entre la Corse et le continent, la 2ème étape qui lieu en ce moment entre Lorient et Cap Breton et bien évidemment l’étape Cap Horn l’Antartique qui aura lieu en décembre ou janvier prochain.

 
Ces femmes s’appellent Justine Dupont, Alexandra Lux, Stéphanie Geyer-Barneix et Itziar Abascal. Grâce à leur métier de surfeuse professionnelle ou de sauveteuse côtière (voir l’onglet profil), elles côtoient la mer et l’océan tous les jours et se trouvent confrontées chaque jour au problème de pollution dans leur lieu d’activité.
IMG_6765 CopieCes sportives de haut niveau qui aiment se faire qualifier d’un peu »givrées »

4 profils bien différents et 4 tempéraments bien trempés !
– Justine Dupont : 3ème au Championnat du monde de Surf en 2013 – Première femme à avoir surfé Belharra (vague de 17 mètres). Talentueuse longboardeuse, la sportive accomplie !
– Stephanie Geyer-Barneix : Championne du monde de Sauvetage côtier et championne du monde (Molokaï) de Paddle- Board. Après avoir combattu un cancer du sein, cette force de la nature a décidé de réaliser tous ses rêves. Le premier a été le « cap odysée » en 2009 : la traversée de l’Atlantique.
– Alexandra Lux : Championne du monde de Sauvetage Côtier en 2010. Rameuse de Cap Odyssée 2009. Une battante même dans la durée !
– Itziar Abascal : Championne d’Europe de Sauvetage Côtier en 2011, la fougueuse espagnole toujours partante.

 

La 1ère étape entre Lucciana (Corse) et Monaco a été très bien réussie, elles ont parcouru environ 300kms. Les athlètes ont pu tester le matériel et les rythmes de rame, ont appris à mieux se connaître soi-même, à bien s’alimenter (les moments et le type d’alimentation) sans oublier de travailler sur la cohésion d’équipe. Le trajet n’a pas été de tout repos puisqu’elles ont essuyé des tempêtes, des orages et du vent jusqu’à 32 nœuds (environ 60km/h) avec des creux de 3 mètres.
Les 4 rameuses se sont relayées de jour comme de nuit, d’ailleurs Justine Dupont et Itziar Abascal ont passé leur baptème de rame de nuit, et ce n’est pas sans appréhension mais elles ont réussi à vaincre leurs doutes et craintes.

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Quelques sensations partagées entre nos 4 rameuses.

Itziar Abascal lors du relais de nuit avec Stephanie Barneix :  « … dis à ma famille que je les aime… »

Stephanie Geyer-Barneix : « Très bon moment de partage avec les autres rameuses, très bon équipage. nous avons pu régler beaucoup de détails pour les prochaines traversées. Je suis très fière de Justine et Itziar concernant leurs relais de nuit. Elles ont su gérer leurs appréhensions. Quand je repense aux mots d’Itziar, j’en ai encore les larmes aux yeux. »

Itziar Abascal : « J’ai été malade le deuxième jour à cause de la houle et du vent mais cela m’a permis de me tester et m’entraîner. C’était vraiment une bonne expérience. »

Justine Dupont : « C’était juste une expérience incroyable. Je suis contente de participer à cette aventure. Cette première traversée nous permet d’appréhender le Cap Horn de manière plus sereine. »

Le bilan de cette 1ère expérience a été très positive avec la prise en compte de quelques réglages comme la longueur des planches pour aborder mieux la houle, les transfert du bateau à la planche et la récupération avec un rythme régulier exercice/repos (1h15/3h45).

Hélas depuis le mois de septembre, Justine Dupont, la surfeuse a été contraint de quitter l’aventure du fait d’un calendrier de compétitions de surf trop dense, elle a souhaité bonne chance à ces coéquipières pour la suite du projet.

 
La 2ème étape a commencé entre Lorient et Cap Breton : 500 kms

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Depuis le mardi 14 octobre, les trois rameuses Stéphanie Geyer Barneix, Alexandra Lux et Itziar Abascal se sont élancées depuis le port de Lorient pour parcourir environ 500kms pour arriver à Cap Breton samedi 18 octobre.

Stéphanie Geyer Barneix et son équipe soutiennent la lutte contre le cancer du sein. Un fanion rose est d’ailleurs accroché au mât du voilier, petit clin d’oeil discret mais symbolique en ce mois d’octobre rose. Touchée par la maladie en 2009 et porteuse du syndrome de Li-Fraumeni, Stephanie participe activement au project scientifique de recherche biomedicale et encourage vivement les examens cliniques de détection précoce des cancers.

Ce dernier test avant le grand départ pour décembre 2014, va permettre aux athlètes de tester les combinaisons sèches et les derniers prototypes de planches sur lesquelles l’équipe avance depuis plusieurs mois. Il permettra aussi de travailler sur la cohésion d’équipe puisque l’équipage à bord du bateau sera celui de l’Antarctique.

On leur souhaite une bonne fin de parcours!

 
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Programme du Samedi 18 Octobre (ou Dimanche 19 Octobre) à l’arrivée à Cap Breton

L’arrivée des rameuses sera au Port de Capbreton – Ponton B à partir de 14h30 si les conditions de navigation restent favorables tout au long de la traversée bien sûr!

Une présentation de jeux interactifs sera proposé pour les enfants dans le cadre du programme pédagogique. Ces jeux ont développés par l’association, ils tourneront autour de deux thèmes phares en fonction du niveau scolaire : « L’océan et ses dangers » pour les primaires et « Protection de l’eau en matière de surconsommation et de pollution » pour les collégiens.

A 18h45 une projection du film « Planète Océan » de Yann Arthus-Bertrand et Michel Pitiot aura lieu sur le Port de capbreton: séance offerte dans le cadre du Festival International du film pour les jeunes et partenaire de Cap ô pas Cap.
De grands noms du sport et des personnalités médiatiques sont Cap de les suivre dans ce défi fou inédit et mondial. Mais finalement tout le monde peut l’être en devenant membre de club décalé et original : Les Givrés !

 
Vous pouvez soutenir le projet et faire partie du club des  »givrés » comme des sportifs de renoms et des personnalités médiatiques!
Le budget n’étant pas complètement bouclé, les rameuses ont décidé de faire appel à la solidarité de leurs supporters. L’argent récolté permettra entre autres de développer les actions pédagogiques de l’association mais également de pouvoir assurer une liaison avec le continent et notamment leur soutien.

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Alors cap de devenir Givré ?

Choisir sa « cause » Coup de Coeur

– Soutien aux actions pédagogiques en France, Chili, Espagne et en Principauté de Monaco

– Soutien à l’innovation liée aux équipements de l’expédition sportive

– Soutien à la recherche scientifique Cap ô pas Cap

(Tous les bénéfices sont reversés directement au choix des givrés).

En fonction de l’investissement financier, chaque givré bénéficiera de contreparties : partager les coulisses de l’expédition, avoir son nom sur le bateau de la traversée, des moments privilégiés avec les rameuses, …

INFOS SUR L’ADHESION :

– Givrés de Bronze : 10€

– Givré d’argent : 250€

– Givré d’or : 500€

Pour en savoir plus sur le club des Givrés : http://lesgivres.capopascap.com/

Image à la une Cap o pas Cap

Crédit photos Greg Gannieux

Rédigé par

Arnaud

Ancien prof de sport, animateur et éducateur sportif, j'ai écrit plusieurs livres à destination des animateurs. Je suis aujourd'hui professeur des écoles.