Crédit : Ciup

Alors qu’un important programme a été lancé pour moderniser la Cité internationale universitaire de Paris, le philanthrope et banquier Michel David-Weill a versé à l’institution une somme de 500 000 dollars destinée à enrichir le fonds numérique de la bibliothèque du campus.

Ce don a permis l’acquisition de la base numérique Garnier. Les étudiants et chercheurs pourront y consulter un ensemble d’œuvres littéraires francophones et étrangères, ainsi que des ouvrages de droit, histoire, sciences économiques et sociales, etc.

Le soutien de Michel David-Weill s’inscrit dans le cadre de l’importante collecte de fonds lancée pour aider à la modernisation de la Cité et permettre la mise en place de projets d’ouverture, eut égard à l’intensification des échanges universitaires internationaux.

Carrefour des connaissances, la Cité internationale universitaire de Paris, jouit d’un rare prestige à travers le monde. Elle accueille chaque année plus de 10 000 étudiants, chercheurs et artistes, issus d’environ 140 nationalités différentes. Imaginée durant l’Entre-deux guerres (elle ouvre officiellement ses portes en 1925), l’institution a vocation à rapprocher les peuples. Le grand-père de Michel David-Weill, David David-Weill, en est l’un des mécènes fondateurs ; depuis lors, la famille a toujours soutenu activement le développement la Cité.

Cette vaste campagne de mécénat est également destinée à soutenir la restauration et la revalorisation de l’important patrimoine que représente la Cité internationale universitaire de Paris. Celle-ci est composée de 40 résidences, construites entre 1923 et 1969 et correspondant chacune à une nation différente. On a laissé à chaque nation le soin de choisir le style architectural de la maison. Résultat : un éclectisme joyeux dans un grand parc aux larges perspectives.

Dans un monde plus enclin au repli sur soi qu’à l’ouverture aux autres, la Cité internationale universitaire de Paris constitue un véritable symbole : vive la diversité culturelle !

 

Marie Giudicelli