Ah, le Pilates ! Depuis le temps que j’en entendais parler et que je voulais le tester ! Le Pilates, c’est la gym que toutes les stars et les mannequins pratiquent, c’est tentant, non ? N’étant pas sportive pour deux haltères mais souhaitant me mettre (enfin) à l’exercice, j’ai pris rendez-vous pour une séance de Pilates au Lady Moving d’Olivet (45)…
Gym douce qui fait travailler les muscles en profondeur, le Pilates sert à corriger les mauvaises postures, muscler harmonieusement le corps tout en agissant sur le bien-être global de la personne et en chassant le stress, comme le yoga. Il paraît que le Pilates est adapté à tous : sportifs, pas sportifs, jeunes, moins jeunes… Voyons donc ça sur le terrain…
Première chose, le Pilates se pratique pieds nus, sur un tapis de gymnastique, jusqu’ici rien d’exceptionnel. Pour cette séance, nous avons la chance de n’être que trois, dont deux n’ayant jamais pratiqué le Pilates.
Deuxième chose, la coach de Pilates nous encourage à respirer profondément par le thorax, et non par l’abdomen. Pour cela, il faut prendre conscience de sa respiration.
Ensuite, Sabrina (la coach) nous demande de contracter le périnée, puis de remonter vers la ceinture abdominale (ah ah, les choses se corsent), toujours en ayant conscience de notre respiration. Le Pilates fait en effet appel aux muscles profonds, pour les faire travailler et les développer harmonieusement.
Il nous a fallu ensuite enchaîner des séries d’exercices (postures à tenir, mouvements à exécuter lentement), toujours en respirant (inspirer, souffler) et en contractant le périnée et la ceinture abdominale. Très pro, la coach vient rectifier nos postures et nous donner des conseils pour réaliser les exercices plus efficacement. Résistant à l’envie de la traiter de chef de la Gestapo (j’ai la fâcheuse tendance à être excessive quand je souffre), je me suis concentrée sur ses paroles et sur ma respiration thoracique.
Sabrina nous rassure : il faut environ une petite dizaine de séances pour être à l’aise et savoir coordonner respiration, contraction et mouvements. Moi qui croyais que c’était faaacile !
Après 45 minutes de ce traitement, une fois la séance terminée, j’ai remballé mes affaires et je suis partie. Dans quel état ? À la fois fourbue, agacée de ne pas avoir été plus à l’aise, et satisfaite d’avoir tenté quelque chose qui ne m’est pas habituel. Effet psychologique ou pas, j’ai eu l’impression que mon ventre était plus plat et que je me tenais un peu mieux…
Cela étant, moi qui croyais que cette séance allait me motiver à me mettre à l’exercice… Ben non, toujours pas. Un esprit sain dans un corps sain, c’est pas pour demain !
Liste des centres Moving sur www.moving.fr
Avec plaisir!
Eh bien je n’ai pas encore trouvé ma pratique… mais je ne désespère pas ! Merci Arnaud pour ces paroles d’expert.
Tu as raison, dans un sens où il faut essayer de passer la période d’adaptation à l’effort où l’on souffre, il ne faut pas se le cacher! Mais après cela paraît plus simple, je le dis avec des pincettes. Je peux juste ajouter sans développer mais le degré de tolérance à la douleur est différent en fonction des personnes. De toutes les façons à un moment donné, on « souffre » toujours un peu lorsque l’on fait du sport mais c’est pour se faire du bien! Chacune, chacun doit trouver une pratique qui lui convienne. On doit se faire plaisir quand on pratique. A bientôt