L’éditeur Tonkam sort en France, à compter de ce jour, la septième saison du manga Jojo’s Bizarre Adventure ainsi que le troisième arc pour les nouveaux venus.
Aujourd’hui est un grand jour. Pour les fans hexagonaux de Jojo’s Bizarre Adventure, mais aussi pour l’humanité de France qui ne s’en rendra même pas compte, cette ingrate, trop occupée à voler la liberté de la différence à l’occasion de manifestations que la décence ne peut qu’observer les yeux mouillés. Si, pour vous qui me lisez, l’humanité a une toute autre signification, vous vous devez dans ce cas d’observer la plus grande attention à ce que je vais dire. Car Jojo’s Bizarre Adventure, manga créé par Hirohiko Akari en 1987, est une ode au genre humain et à sa volonté (et sa capacité) à se dépasser, à se transcender. Un modèle pour les générations actuelles et futures avec cependant (il faut bien vendre du rêve) une grosse dose de fantastique s’étalant sur plus de cent volumes depuis maintenant vingt-cinq ans.
Le premier tome de la septième saison de Jojo’s Bizarre Adventure, appelée Steel Ball Run, vient de paraître en France de même que le premier volume de la troisième saison (Stardust Crusaders) de cette œuvre culte. J’ai Lu avait certes déjà publié l’arc 3 en son temps mais Tonkam a probablement voulu par cette action tenter un ultime coup de poker à sa façon afin de populariser Jojo chez nous à travers sa saison la plus connue dans le monde. Le pitch de cette troisième saison : Dio, celui-là même que Jonathan Joestar avait combattu à la fin du dix-neuvième siècle, est de retour, et réveille par la même occasion chez certains individus ce qu’on appelle des « Stands », soient des manifestations psychiques de la force mentale de leur « porteur ». Seulement, la mère de Jôtarô Kujo (petit-fils de Joseph Joestar lui-même petit-fils de Jonathan Joestar), ne possédant pas d’esprit combatif, se fait dominer par son Stand qui ne tardera pas à lui ôter sa vie si Dio n’est pas éliminé dans les plus brefs délais. Jôtarô, son grand-père et quelques alliés de poids vont ainsi partir en Égypte pour mettre un terme aux agissements démoniaques de Dio.
Steel Ball Run est un cas particulier car il ne fait pas directement suite à la sixième saison (Stone Ocean) achevée en décembre dernier en France. On se retrouve donc une nouvelle fois au dix-neuvième siècle à suivre les aventures de Gyro Zeppeli (Jayro Zeppeli en France, késako ?) qui va prendre part à une course de chevaux réunissant des compétiteurs du monde entier super motivés car la carotte vaut très cher : 50 millions de dollars. Un Joestar sera bien de la partie mais il surprendra les amateurs des saisons précédentes. En résumé, des départs à ne pas rater, ne serait-ce qu’en raison de la différence affichée par cette série, qui a de toute façon déjà fait date.
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