A New-York, la carrière de publiciste de John Wheelwright chez Canning & Osbourne semble toute tracée. Mais le mystérieux projet de son patron le pousse à quitter sa compagne Rebecca, New-York et ses collègues de l’agence.
Résumé
A New-York, la carrière de publiciste de John Wheelwright chez Canning & Osbourne semble toute tracée. Mais alors qu’un avenir prometteur lui tend les bras, le mystérieux projet de son patron et renommé Mal Osbourne pousse John à quitter sa compagne Rebecca, New-York et ses collègues de l’agence.
Mais John Wheelwright ne s’attendait sûrement pas à revoir un fantôme du passé : Molly. Une image sexuelle et surtout transgressive. Au fond, comme peut l’être la publicité. Et le langage de la publicité est le langage de la vie américaine. En changeant ce langage, peut-on changer le monde ?
Extrait :
Révolutionner la publicité en art ?
– Alors j’ai un peu paniqué, poursuivit Vanessa en inspectant ses ongles. Voilà ce que j’ai dit. J’ai dit : « Vous savez quelle personne il faudrait interroger pour ce genre de trucs, en fait, une personne qui est vraiment calée en peinture…
Auteur
Professeur d’écriture créative à l’Université de Columbia, Jonathan Dee écrit pour le New York Times Magazine et collabore fréquemment avec la revue Harper’s. Romancier, professeur et journaliste, Jonathan Dee a également écrit : Les Privilèges (2011), Feux croisés (2014), Mille excuses (2014).
Notre avis
La Fabrique des Illusions est un roman dramatique où l’auteur décline peu à peu les facettes de ceux qui composent le New-York des années 80-90. En suivant les personnages principaux, nous nous mêlons à une relation à la fois passionnelle et conflictuelle, où la rapport au monde est différent pour chacun des personnages. Molly reste une étrangère face à ceux qui l’entourent et, pathétiquement peut-être, face à elle-même.
John est en quête de renouveau, éteint par le quotidien d’une agence de publicité, jusqu’au jour où son Patron Mal Osbourne, l’invite pour une virée artistique.
Passionnant à plusieurs titres, le roman transporte le lecteur dans une idée salvatrice, celle de révolutionner le message publicitaire et dans une étourdissante quête de l’amour, plus tragique et plus charnelle.
Mais aussi plus troublant, le lecteur se rend compte que dans un monde où l’argent et le sexe sont rois, l’Art peut devenir un simple artifice choquant, obscène ou fascinant d’un déclin irréversible. L’ingéniosité de Mal Osbourne est d’avoir pris conscience de cet état de fait.