Une nuit d’hiver, dans un quartier chic de Londres, le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée. Suicide. Affaire classée. Jusqu’au jour où l’avocat John Bristow, frère de la victime, frappe à la porte du détective privé Cormoran Strike. Strike est au bout du rouleau : ex-lieutenant dans l’armée, il a perdu une jambe en Afghanistan, sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée un naufrage. Aidé par une jeune recrue intérimaire virtuose de l’Internet, Strike est chargé d’enquêter sur la mort de Lula. De boîtes de nuit branchées en palaces pour rock stars assaillies par les paparazzi, en passant par un centre de désintoxication et l’hôtel particulier où se meurt la mère adoptive de Lula, Strike va passer de l’autre côté du miroir glamour de la mode, dont les reflets chatoyants dissimulent un gouffre de secrets, de trahisons, de manœuvres inspirées par la vengeance. Avec son intrigue haletante et sa galerie de personnages plus vrais que nature, L’Appel du Coucou, premier volet des aventures du détective Strike, s’inscrit dans la tradition du grand roman policier classique illustrée par Ruth Rendell ou P. D. James. Un coup de maître.

Grasset, 572 pages, 21,50 € (roman policier).

 
Robert Galbraith est le pseudonyme de J.K. Rowling, auteur de la série Harry Potter et de Une Place à prendre.

 
J’étais curieuse de savoir si J.K. Rowling pouvait réussir un bon roman policier après avoir écrit principalement pour la « jeunesse ». Je n’ai pas été déçue : son nouveau pavé est bien ficelé et bien écrit. Cormoran Strike va définitivement avoir sa place dans l’univers des enquêteurs un peu cabossés mais surdoués. Il me tarde déjà le prochain volet !