Nous rêvions juste de liberté (Henri Lœvenbruck) suit Hugo, qui va fuir, avec sa bande, son patelin perdu dans lequel il ne se retrouve pas. Ils vont tous goûter à ce qui leur est le plus cher : la liberté. Mais leur insoumission et leurs excès résisteront-ils à la vie ?
Nous rêvions juste de liberté : résumé
Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté. Hugo va fuir, avec sa bande, son patelin perdu dans lequel il ne se retrouve pas. C’est sur la route qu’ils vont rêver et créer leurs idéaux, et surtout goûter à ce qui leur est le plus cher : la liberté. Mais leur insoumission et leurs excès résisteront-ils à la vie ?
Nous rêvions juste de liberté, Henri Lœvenbruck, Éditions J’ai Lu, paru le 29 mars 2017, 384 pages, 8,30€. En vente sur Fnac, Cultura, Amazon.
L’auteur : Henri Lœvenbruck
Après une maîtrise d’anglais à la Sorbonne, Henri Lœvenbruck se lance dans le journalisme et la musique. Il écrit en parallèle ses premiers romans. Il deviendra également compositeur. En 2011, il est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Notre avis
Quelle claque ! Un uppercut en plein dans l’âme.
Le début du livre m’a quelque peu surprise. Le style, le vocabulaire et le sujet traité n’étaient pas dans mes habitudes de lecture. Il faut dire que la moto et ses us et coutumes ne font pas partie de mes sujets de prédilection. Mais je me suis facilement laissée embarquer par Hugo, dit Bohem, et ses amis, dans leur road-trip à la découverte du monde et d’eux-mêmes. Ils forment une bande attachante, touchante, et j’avais envie d’aider ces gamins abandonnés.
L’auteur nous livre une histoire poignante d’amitié, de loyauté et de trahison. Mais surtout, il décrit la quête initiatique des personnages. Comme un mantra, ces derniers ne cesseront de répéter qu’ils veulent atteindre la liberté. Henri Lœvenbruck nous donne là matière à penser autour de cette idée. Le lecteur est soumis, en même temps que Bohem et ses frères, aux réflexions que toute personne doit se faire face aux choix que la vie lui impose.
Ce roman m’a bouleversée, retournée et j’ai été particulièrement émue lorsque je l’ai refermé. Il m’a fallu quelques jours pour le digérer, assimiler ces leçons de vie que les personnages m’ont données.
Il est un des rares romans qui m’ont fait pleurer, et même lorsque j’y repense, les larmes me montent aux yeux.
Encensé par la critique, il vaut vraiment toutes ses éloges. Je ne peux que vous le conseiller !