Lisa Giraud Taylor, on vous en parlait, là.
Auteur, mais pas seulement. Photographe, mélomane … passionnée.
Par ce portrait, entrez dans son univers …
Mais qui est … Lisa Giraud Taylor ?
Nom/prénom/pseudo :
Lisa Giraud Taylor – la plupart du temps, mon pseudo est ItemLiz
Date de naissance (indiscret, non? Ça commence bien hein?) :
Disons que je suis née au siècle dernier le jour où Elvis Presley chantait au monde entier « The Wonder Of You »…
Lieu / région de naissance :
Marseille… Provence
Situation familiale :
Célibataire
Enfants :
non
Profession :
Auteur (surtout), photographe… le reste du temps : assistante de direction.
Signe particulier :
mes tatouages
Pour vous connaître un peu mieux…
Auteur préféré, et ceux qui ont inspiré votre écriture :
Si je devais citer un seul auteur (préféré), je ferais insulte aux autres, mais parmi mes préférés, il y a Robert McLiamWilson ;
En ce qui concerne ceux qui ont inspiré mon écriture, je citerai en vrac : François Villon, Arthur Rimbaud, Victor Hugo, Tom Sharpe, Louise Eldrich, Edna O’Brien, Tolstoï, Keats, etc.
Livre(s) préféré(s) et pourquoi :
là, aussi, le choix est difficile, mais j’ai pour habitude de dire qu’il y a trois livres qui me suivent et poursuivent pour des raisons aussi diverses que le bonheur de lire les mots, l’émotion qu’ils me procurent, la délicatesse et la sensibilité de l’auteur :
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Le Petit Prince – St Exupéry
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Cent Ans de Solitude – Garcia Marquez
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Eureka Street – McLiam Wilson
Film(s) préféré(s) et pourquoi :
Idem que pour les livres. J’aime passionnément le ciné (comme la musique… voir la prochaine question !). En choisir un serait impossible même si j’ai bien une idée sur celui qui est le chef d’œuvre pour mon cœur… mais voici les cinq qui reviennent quand j’ai besoin de ciné dans ma vie :
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Quand Le Vent Se Lève – Ken Loach
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Se7en – David Fincher
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Wall Street – Oliver Stone
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The Breakfast Club – John Hugues
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Sleepy Hollow – Tim Burton
Je rajouterai les sagas : Aliens, Star Wars et le Seigneur des Anneaux.
Musique/chanteur(s) préféré(s) et pourquoi :
Je persiste et signe : sans musique, point de survie. Si je pourrais me passer de livres, de films, de peinture, etc., je sais que je ne peux (veux) pas imaginer un seul jour sans musique. C’est vital. Alors quand on en vient à mes préférés, ce n’est pas bien difficile : Blur (et ce, depuis 1990), Arctic Monkeys, The Beach Boys, R.E.M., Nada Surf, Bill Ryder-Jones.
Une petite manie/habitude :
J’écris en musique. Que cela soit du classique, du jazz, du rap, de l’electro, de la pop, du rock (disons que le trio pop/rock/electro fait le maximum du travail). J’adapte le son à mon écriture ou à la vitesse des scènes. La plupart du temps, je sais instinctivement quels seront les morceaux qui colleront à mon écriture et je prépare une bande-son qui passe en boucle pendant tout le processus d’écriture. D’où l’importance d’un casque pour éviter tout risque de divorce.
Guilty pleasure/petit plaisir (pas forcément sexuel hein?!) :
Ah, oui, carrément ! La plupart du temps, mettre une chanson et boire un irish coffee ou manger une tartine de pain grillé chaud avec quelqu’un avec qui j’aime discuter… Pour le reste, je vais garder cela pour moi…
A propos de votre profession/activité
Avez-vous toujours voulu être écrivain ? Est-ce votre activité principale ? :
Je me définis comme un auteur (sans E). La catégorie écrivain est réservée aux « géants ».
Alors, oui, j’ai toujours voulu devenir auteur, enfin, plus ou moins. J’ai toujours écrit. J’ai toujours su que je savais écrire mais de là en le faire lire par d’autres que mon cercle très intime, non. J’ai « résisté » longuement avant de lâcher prise. Il faut dire que certaines personnes ont su forcer ma nature et ont pris les choses en mains.
L’écriture, cependant, ne constitue pas mon activité principale, si on s’en réfère aux nombreuses heures que je passe au bureau. Mais elle est largement ma principale occupation mentale.
Expliquez-nous votre activité/profession au quotidien :
assister, prévenir, accompagner, m’énerver, prendre sur moi, obtenir des choses impossible dans un temps résolument improbable, me demander comment faire pour décompresser, sourire, rire, partager un café, et partir avec le sentiment du devoir accompli. Bon, je vous l’accorde, ce n’est pas rose tous les jours et l’accomplissement n’est pas quotidien… mais l’un dans l’autre, tout cela m’amuse beaucoup (sinon, j’aurais déserté depuis longtemps)… puis, quand je suis dans « l’autre vie » (la vraie, celle de l’auteur), je dois gérer les états d’âmes de mes personnages, les idées pour mon blog, les chroniques musicales, bref, que du bonheur en 24 heures !
Racontez-nous vos débuts :
Depuis le début ? J’ai appris à lire et écrire à 3 ans, j’ai pris conscience que j’aimais la lecture et l’écriture vers 8 ans. J’ai longtemps mené plusieurs passions de front (la photographie étant aussi un de mes hobbies), puis j’ai alterné toutes les phases du futur auteur névrosé (je suis nulle, je suis géniale, je suis nulle, je suis géniale….) pour finir par me dire que j’étais normale….ment pas mauvaise pour exprimer des histoires sur 300 pages !
Après, ce sont les rencontres, les hasards de la vie qui m’ont fait connaître les bonnes personnes au bon moment… ; Personnes qui n’ont pas hésité à me pousser dans mes retranchements afin que je « daigne » sortir de ma coquille.
Quelle est la philosophie de votre roman « Liverpool Connexion »? :
La loyauté et la confiance. Je pense que la relation principale entre les deux principaux protagonistes ne fonctionnerait pas tout au long de l’histoire s’ils n’étaient pas sûrs de ces deux qualités chez l’autre. Cela, et le danger de l’ambiguïté de leur connexion. Comme je dis souvent à leurs propos, ils réalisent vite que côte-à-côte, ils sont plus forts qu’à deux… Oui, je sais, c’est étrange, mais ceux qui ont lu le roman comprendront la subtilité.
3 choses que vous aimez dans votre profession :
l’échange avec les auteurs, la complicité artistique, la liberté.
3 choses que vous n’aimez pas dans votre profession :
c’est ce que je n’aime pas dans la vie en général : le manque de loyauté, l’imbuvable côté superficiel, et le manque de gentillesse (et d’éducation).
Quelles sont les réactions les plus drôles ou marquantes quand vous parlez de votre profession :
« Ah, bon, tu sais écrire ? », « Mais t’as vraiment vécu ça ? » (Quand on en vient à parler du personnage de Gaëlle Swanson – Liverpool Connexion) ou le plus étonnant « Mais c’est vous qui écrivez ? Ou quelqu’un le fait pour vous ? »… comme si c’était difficile… oui, je reconnais, cela peut paraître difficile, mais tout le monde peut écrire. Que cela soit deux lignes, trois mots ou un roman, avec ou sans faute, avec emphase ou sans, mais tout le monde est capable d’exprimer un sentiment…
Des projets en vue ?
Finir mon dernier roman (qui est fini, en théorie, mais je reporte un peu car je suis « amoureuse » du personnage principal !), attaquer le suivant (qui est déjà en gestation dans ma tête) et finir la pile de livres posée sur la table basse de mon salon !
Quelque chose à ajouter ?
Merci ? Oui, merci et bonne continuation à SoWhat Magazine !
N’hésitez pas à découvrir l’univers et l’ actu de Lisa sur son blog ItemLiz
Propos recueillis par Neigeline Bunet
Je reconnais bien là, ma Lisa. Et c’est pour toutes ces choses (et tant d’autres) que je l’adore !
Marie