La maison familiale au Maroc, lieu de l’enfance et des souvenirs, elle n’y passait plus que des vacances… Rosa l’a quittée il y a vingt ans, pour faire un beau mariage en métropole, au milieu des années cinquante, au moment où l’Histoire a changé la donne. Alors quand Egon, son second père, meurt, ce retour aux sources ne peut être que bouleversant. Chaque objet effleuré, chaque tiroir ouvert, chaque propos échangé avec sa vieille nourrice ou sa volubile marraine, réveille un nouveau fantôme. Face au passé, à ce deuil qui fait écho à d’autres deuils, à la transmission inattendue de secrets de famille, ce sont ses propres choix de vie qu’elle va comprendre peu à peu et remettre en question…

Liana Levi, 215 pages, 9,50 € (roman)



Virginie Ollagnier, née à Lyon en 1970, est formatrice en communication écrite et scénariste de bandes dessinées. Son premier roman, Toutes ces vies qu’on abandonne (2007), lui a valu onze prix littéraires. Elle a publié L’Incertain en 2008. Rouge argile est son troisième roman.

Rosa est en deuil et se rend au Maroc pour régler ses affaires. Face à ses souvenirs, le présent lui renvoie des fantômes. Quant à sa situation actuelle, elle n’est pas heureuse en ménage et ses enfants sont partis, laissant le nid vide. Une situation propice à la remise en question, d’autant plus que Rosa découvre par hasard quelques secrets de famille qui la blessent puis l’aident à mieux comprendre son histoire. Par là, c’est elle-même qui se comprendra mieux et en sortira apaisée.