Titre original : Sherlock
Titre français : Sherlock
Année : 2009
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Genre : Aventure, drame, policier, action
Durée des épisodes : 90 minutes
Diffusion : BBC en Grande-Bretagne, France 4 et France 2 en France

L’histoire : Unique détective consultant au monde, doté d’un sens de l’observation unique, expert dans ce qu’il nomme la science de la déduction, Sherlock Holmes prête ses talents à Scotland Yard et aux particuliers pour résoudre meurtres et énigmes.

 
Emmy Awards 2014 : Sherlock est nommée trois fois pour les Emmy Awards 2014 : meilleur téléfilm, meilleur acteur principal pour Benedict Cumberbatch, meilleur acteur second rôle pour Martin Freeman!
 
Saison 4 + épisode spécial : Sherlock aura une 4ème saison de 3 épisodes ainsi qu’1 un épisode spécial, commandés par la chaîne BBC One. L’épisode spécial sera diffusé sur BBC One en 2015, la saison 4 en en 2016.
 
Diffusion saison 2 Grande-Bretagne : la saison 2 sera diffusée en Grande-Bretagne début 2012.

 
Saison 1
1- Une étude en rose
2- Le banquier aveugle
3- Le grand jeu

 
Benedict Cumberbatch………………………………Sherlock Holmes
Martin Freeman……………………………………………..John Watson
Mark Gatiss………………………………………………..Mycroft Holmes
Una Stubbs………………………………………………………Mrs Hudson
Rupert Graves……………………………………………………….Lestrade
Zoe Telford………………………………………………………………..Sarah
Loo Brealey…………………………………………………….Molly Hooper
Vinette Robinson………………………………..Sergent Sally Donovan
Andrew Scott………………………………………………………….Moriarty
Paul Chequer…………………………………………………………Dimmock

 
Sherlock Holmes
Capable de reconnaître un pilote de ligne à son pouce gauche et un concepteur de logiciels à sa cravate, Sherlock Holmes est l’unique détective consultant au monde, c’est d’ailleurs lui qui a inventé la profession. Charismatique et brillant, ça ne l’empêche pas d’être également puéril et insensible, se qualifiant allégrement lui-même de sociopathe, Sherlock Holmes n’est pas toujours très facile à vivre… Ce qui ne l’empêche pas de finir par se trouver un colocataire/collègue/ami en la personne de John Watson. Les scénaristes ont instillé à ce Sherlock-ci un petit syndrome d’Asperger, qui a l’air très en vogue dans les séries télé ces derniers temps, mais qui va à ravir à notre détective, il faut l’avouer.

John Watson
Médecin à l’armée, John Watson revient d’Afghanistan où il a été durement traumatisé. A la recherche d’une colocation, il rencontre Sherlock Holmes et bizarrement, n’est pas rebuté par le personnage, contrairement à nombre de ses contemporains. Il l’admire même sans retenu et le suit avec plaisirs dans ses pérégrinations. Loyal et doté de sang-froid, il est le compagnon de route idéal pour Sherlock Holmes.

Mycroft Holmes
Frère aîné et « meilleur ennemi » de Sherlock Holmes, il occupe un poste obscur mais visiblement très important au sein du gouvernement britannique. Souvent au régime et toujours accompagné d’un parapluie qui lui confère un charisme fou.

Moriarty
L’Ennemi de Sherlock Holmes.

 
A mon sens l’une des adaptations les plus fidèles à l’esprit du livre de Conan Doyle. Les scénaristes se montrent très respectueux de l’histoire originale, avec de nombreux clins d’œil qui réjouiront les fans  et la transposition dans notre époque a été réussie avec beaucoup de subtilités, à tel point qu’on finit par oublier qu’à l’origine, Sherlock Holmes évoluait sous l’époque victorienne. Servie par un casting brillant, avec une mention spéciale pour Benedict Cumberbatch, incarnation vivante d’un personnage pourtant maintes fois interprété, cette série allie intrigues ficelées et humour anglais sur un rythme endiablé. Une place particulière est laissée au tandem Sherlock Holmes/John Watson, indémodable et plus que jamais irrésistible.
Une série qui ne décevra pas les fans de Conan Doyle et devrait en convertir quelques autres sans trop de difficultés.

 
Bien que ce soit triste à dire, la version française du DVD n’apporte rien de neuf. Par contre, pour les vrais fans, il peut être intéressant d’acheter la version britannique qui offre quatre bonus très intéressants : le making-of,  « A study in pink » commenté par Steven Moffat at Mark Gatiss, « The great game » commenté par Mark Gatiss, Benedict Cumberbatch et Martin Freeman, et enfin « The unaired pilot ». Je vais pour l’instant tout particulièrement vous parler de ce dernier.

Il s’agit en fait du premier pilote tourné par la BBC, et qui s’est finalement trouvé annulé et réécrit, dans le but d’insuffler plus de rythme et de suspens à la série. Ça n’a pas beaucoup plu à nos amis anglais parce que cet épisode avait déjà coûté très cher, mais réjouissons-nous tout de même ce n’est pas nous qui payons, le résultat en valait carrément la peine.
Je trouve en effet ce premier pilote largement inférieur à sa version définitive, tant dans la mise en scène (beaucoup moins dynamique et originale) que dans le rythme (à cause de la musique notamment, qui fait vraiment tout). J’ajouterai que certains moments sont même presque ennuyeux et que l’absence de Mycroft pèse cruellement. Il est probable que la série n’aurait pas eu un tel succès si cet épisode était sorti, même si j’aurais peut-être eu un avis différent en le voyant en premier.

 

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Ce pilote me fait finalement l’effet d’un brouillon, couteux certes, mais nécessaire.Cette base a été fouillée, travaillée pour obtenir un épisode presque sans faille (il y en a sûrement mais je ne les vois pas). Au final ce bonus vaut-il la peine d’être regardé ? Et bien oui ! Déjà parce qu’il y a des scènes à pleurer de rires qui ont été par la suite supprimées (et on comprend pourquoi, ça ne collait pas trop avec l’esprit de la série), ensuite pour le jeu de Benedict Cumberbatch. Dans cette série, les personnages sont très travaillés et on le sait, Sherlock est loin d’être un personnage facile à interpréter. Et pourtant, Benedict s’en sort à merveille, à tel point qu’il est devenu pour beaucoup l’incarnation, la seule, la vraie, l’unique de Sherlock. Or quand on regarde l’unaired pilot, on se rend compte que son jeu est légèrement différent, comme s’il était encore en phase d’apprivoisement du personnage. D’ailleurs même au niveau scénario on a l’impression que le personnage a été retravaillé parce qu’il semble bien plus humain que dans la version définitive. Et Sherlock humain serait-ce toujours Sherlock ? Après tout c’est un sociopathe de haut niveau et c’est aussi pour ça qu’on l’aime.

 
Le site de Sherlock Holmes La science de la déduction
Le blog de John Watson
Le blog de Molly Hooper
Le site de Connie Prince