Dans une maison des beaux quartiers de Tokyo, Yoshitaka Mashiba annonce froidement à son épouse Ayané qu’il va la quitter et qu’elle ne doit pas en être surprise, puisqu’elle n’a pas respecté les conditions du contrat qui les liait en ne lui donnant pas d’enfant. Qui plus est, il a rencontré une autre femme, et il veut reprendre sa liberté. Elle décide alors de partir passer quelques jours chez ses parents, à Sapporo. Le surlendemain, on retrouve le cadavre de Yoshitaka gisant dans son salon à côté d’une tasse de café renversée. Kusanagi et son équipe sont dépêchés sur les lieux. Prévenue, l’épouse de la victime rentre de Sapporo, et visiblement l’inspecteur n’est pas insensible à ses attraits. Sur le front de l’enquête, il est rapidement établi que le café bu par Mashiba contenait de l’arsenic, mais le meurtre a autrement toutes les apparences du crime parfait. Soupçonnant Ayané Mashiba, la collègue de Kusanagi prend alors contact avec le physicien Yukawa, qui a déjà aidé la police dans le cadre d’affaires apparemment insolubles. Il refuse d’abord de l’aider, mais change d’avis lorsqu’elle lui apprend que les sentiments de Kusanagi pour la suspecte semblent l’égarer…
Keigo Higashino est né en 1958 à Osaka. Il a de nombreux romans policiers à son actif et connaît un succès considérable dans son pays. Un café maison a été couronné du prix Naoki, l’un des plus prestigieux au Japon. En France, tous ses romans sont publiés dans la collection « Actes noirs ».
Diabolique, ce roman bénéficie d’une intrigue impeccable et d’un rythme nerveux qui n’ennuie pas le lecteur une seule seconde. Comment Ayané a-t-elle pu tuer son mari, l’a-t-elle finalement fait ? Impossible de percer à jour ce mystère avant la fin du roman… Kusanagi et Yukawa sont des personnages que l’on a plaisir à suivre, de même que Kaoru, nouvelle recrue féminine du service de police, pleine d’intuition et de bon sens. Un régal !