J’ai toujours voulu assister à un défilé de haute couture. Et, comme souvent, une fois le rêve atteint, quelque chose cloche et je ne suis pas entièrement satisfaite. C’est ce qui est arrivé hier, lorsque je suis allée au défilé Haute Couture printemps-été 2012 de Didit Hediprasetyo, qui se déroulait au Crillon…
Il faut savoir que :
1. J’ai grandi en province, à la campagne, et j’ai toujours le sournois complexe de la « petite paysanne » (plouc ?) qui arrive en ville au milieu des gens beaux, sûrs d’eux et au top de la coolitude. Et lors des défilés de mode, ces gens-là abondent…
2. J’ai horreur des photos. Si, dans la vie, on me dit (sans fausse modestie) que je suis plutôt jolie, en photo, je suis une véritable mochetée (une plouc ?).
Donc, lorsque je suis arrivée au Crillon, je ne faisais pas la fière, croyez-moi. J’essayais d’être discrète, mais un photographe particulièrement vicieux, qui prenait tout le monde en photo, s’est arrêté en face de moi pour me demander s’il pouvait me prendre (en photo, donc). J’avais envie de lui dire « mais pourqwâââ vous voulez une photo de moi ? Je suis têêêllement personne !!! », mais j’ai dit « heu… si vous voulez ? », avec l’air de quelqu’un qui pense que l’autre va comprendre que je ne voulais pas vraiment. Il n’a pas compris.
La prochaine fois, ça ira mieux…
Mais arrivons-en à ce qui nous intéresse, c’est-à-dire plus sérieusement le défilé en question.
L’inspiration du créateur provenait clairement d’Inde et voguait entre imprimés éléphants, turbans revisités et majestueux (signés Philip Treacy) et musique traditionnelle (produite en live par de vrais musiciens). Construites tout en volumes, la majorité des pièces mettaient en avant un sens de la coupe et des proportions spectaculaire, tandis que des tops travaillés façon corsets apportaient une touche de raffinement à des shorts et des bermudas plus casual. Une certaine idée de l’élégance ressortait de silhouettes plus épurées. Quelques propositions homme donnaient une saveur particulière et inattendue à ce défilé qui, quoique très vite terminé, n’en était pas moins joliment troussé…
Et voici des photos !
D’abord les miennes, malheureusement amateur :
Ah ah, dans un film américain tu serais l’héroïne alors! ^^
Pas fan des déflilés haute couture en général (pour pas mal de raisons, un peu pour ce que ça représente et un peu parce que c’est souvent tellement original qu’importable), mais là, il y a des pièces jolies je trouve (la 1ère photo dans les tiennes et la 2ème photo presse).